Le parcours de la flamme 18:

Le 18 juin, la flamme parcourt les Alpes-Maritimes: Villefranche-sur-Mer, Grasses, Cannes, Valberg, Antibes Juan-les-Pains, Valdeblore la Colmiane, Nice.

La promenade des Anglais :

Des personnages importants :

Hugo Lloris :

A table!

1. La socca

La socca est une grande galette fine à base de pois chiche et d’huile d’olive. Originaire d’Italie, puis introduite à Nice, la socca devint une vraie spécialité de la ville azuréenne.

À l’époque, elle était souvent mangée par les pêcheurs niçois ou autres travailleurs du matin (en tant que casse-croûte) et elle a pendant longtemps été perçue comme le repas du pauvre en raison de son faible coût.

Traditionnellement, la socca est cuite sur une plaque ronde en cuivre et dans un four à bois. Cette galette est ensuite découpée en morceaux, prête à être servie !

💡 Notre conseil : dégustez-la avec du poivre et surtout bien chaude pour profiter pleinement de la sensation à la fois croustillante et moelleuse qu’elle procure !

Top 5 plats niçois : la socca
Préparation de la socca à Nice (photo du site Visit The French Riviera)

‍2. La ratatouille

Que la ratatouille vienne du sud, ce n’est pas une grande surprise au vu de sa composition : des légumes du soleil comme les tomates, courgettes, aubergines, poivrons, ainsi que de l’ail et de l’huile d’olive.

Toutefois, la ratatouille créée au 18ème siècle ne ressemblait en rien à celle d’aujourd’hui : véritable mélange de pomme de terre et de viandes grasses bouillies, ce plat était souvent servi aux prisonniers. D’ailleurs, il était considéré comme « une soupe pour les rats ».

Mais dans les années 1950, la première recette de ratatouille aux légumes est apparue dans le comté de Nice, transformant ce plat en véritable spécialité culinaire qui rappelle immédiatement le sud et sa douce chaleur !

💡 Notre conseil : consommez-la entre juin et octobre pour respecter la saisonnalité des légumes et profiter comme il se doit de leurs goûts savoureux !

Top 5 plats niçois : la ratatouille
Ratatouille niçoise (photo de Nice-Matin)

3. La pissaladière

La « pissaladiera » en niçois est un met d’origine italienne, qui daterait du 15ème siècle. C’est devenu un plat phare de la cuisine niçoise.

Cette sorte de pizza est composée d’une pâte à pain, de pissalat (une pâte d’anchois et de sardines parfumée à la cannelle et au clou de girofle, le tout macéré), d’oignons, de petites olives noires et d’huile d’olive. De nos jours, le pissalat est souvent remplacé par des anchois ou une crème d’anchois car il devient difficile de s’en procurer.

💡 Notre conseil : dégustez ce plat en entrée, accompagné d’une bonne bière !

Top 5 plats niçois : la pissaladière
Pissaladière – Spécialité niçoise à partager en entrée

4. Le pan bagnat

Ce 4ème plat, tout comme la socca et la ratatouille, n’avait pas très bonne réputation : lui aussi était considéré comme un « plat du pauvre ». Le pan bagnat était à l’origine du pain rassis, qu’on ramollissait avec de l’eau avant de l’ajouter à une salade de crudités. C’est de cela qu’il tire son nom, qui signifie « pain baigné ».

Avec le temps, le pain est devenu le support de la salade : il se présente donc comme un burger. Aujourd’hui, on y retrouve globalement les mêmes ingrédients que dans la salade niçoise, à savoir des oeufs, des anchois ou encore des olives. En fonction de la saison, on y ajoute différents ingrédients comme des oignons, du basilic, des fèves, des radis et bien d’autres.

Ah, et rassurez-vous, le pan bagnat n’est plus baigné dans l’eau : ce pain est maintenant vidé de sa mie avant d’être arrosé d’huile d’olive pour le rendre plus moelleux et plus facile à déguster !

💡 Notre conseil : surtout, n’ajoutez pas de mayonnaise dans le pan bagnat, ni autre aliment farfelu. Dégustez-le comme il est vraiment, vous ne serez pas déçu !

Top 5 plats niçois : le Pan Bagnat
Pan Bagnat niçois traditionnel

5. La merda di can

Dernière spécialité niçoise et pas des moindres, découvrez avec nous la merda di can. Ce plat s’inspire des gnocchis que nous connaissons tous, mais avec des formes plus allongés. Les locaux trouvaient d’ailleurs que leur forme ressemblait à des « crottes de chien »… d’où le nom « merda di can ». Eh oui, le langage niçois est très imagé.

Autre particularité, la merda di can est de couleur verte ! La recette est à base de farine, de pommes de terre, d’oeufs et de blettes, ce qui lui donne cette couleur particulière.

Surtout, ne fuyez pas face à toutes ces spécificités étranges… Vous louperiez quelque chose!

💡 Notre conseil : ajoutez un filet d’huile d’olive pour un goût encore plus provençal !

Top 5 plats niçois : la Merda di can
Spécialité aux blettes : la merda di can

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